jeudi 17 novembre 2016

Pas si ringard, le Soyouz !

Pas si ringard !

Ce soir du 17 novembre 2016, Thomas Pesquet va s'envoler vers l'ISS dans une capsule Soyouz...  En 1972, avec Jean-Claude Louchet, nous lancions à Arras le "Cosmos Club Arrageois" en lien avec Albert Ducrocq et son équipe du Cosmos Club de France.  Claude Wachtel avait pu réaliser à Moscou des photos du vaisseau Soyouz, encore entouré de secrets à l'époque. Nous avons ainsi pu réaliser d'après ces photos, avec de jeunes passionnés dont le talentueux Vincent Méens, une maquette très fidèle du vaisseau spatial à l'échelle 1/10.  Cette maquette, admirée par les cosmonautes russes eux-mêmes, a été exposée au Palais de le Découverte en 1974, puis dans diverses expositions à travers la France. 





Et bien, ce vaisseau spatial conçu au-début des années 60 - tout comme sa fusée porteuse, le lanceur Semiorka conçu par l'ingénieur Korolev en 1957 - est encore en service (modernisé il est vrai) 50 ans plus tard, et c'est actuellement - depuis le retrait des navettes spatiales - le seul engin capable de conduire les astronautes jusqu'à la station spatiale internationale et de les faire revenir sur Terre en attendant la mise en service du nouveau lanceur par la NASA !

Dans les bibliothèques publiques et CDI d'établissements scolaires, d'anciens ouvrages sur l'espace ont été souvent "désherbés" à tort, considérés comme dépassés, car les missions spatiales des années 60 et 70 n'ont pas dit leur dernier mot !  
Par exemple, malgré les récents exploits et les innombrables découvertes, les sondes "Voyager" sont toujours en route, aux confins de notre système solaire...  L'Homme n'a pas reposé le pied sur la Lune depuis 1972...  La base de lancement de Baykonour (Tyuratam) est toujours utilisée...  Le Centre spatial guyanais intègre maintenant une base de lancement de fusées "Soyouz"...

A l'heure (peu glorieuse, écologiquement parlant !) de l'obsolescence programmée, un peu de "ringardise technologique" (ou son adaptation) ne fait pas de mal, et se fait presque rassurante.


vendredi 1 avril 2016

Création d'un Ministère de la Réalité Virtuelle Augmentée (MRVA)





Après la création récente d'un Ministère à  l'Egalité Réelle, le Premier Ministre a décidé ce jour la création d'un nouveau ministère : le MRVA : Ministère de la Réalité Virtuelle Augmentée

Dans le cadre de la politique de redressement du pays et de la réduction des dépenses publiques, ce ministère sera chargé d'améliorer l'image du gouvernement et du Chef de l'Etat. 
Il pourra ainsi interagir "à vue" sur la courbe du chômage par le biais de ces nouvelles technologies. Cette courbe - actuellement très récalcitrante - pourra être inversée virtuellement, faute de pouvoir l'être concrètement. 
Il favorisera également la formation interactive d' équipes d'intervention des secours suite aux catastrophes telles que la chute de popularité du Chef de l'Etat. Cette courbe de popularité pourra également être "pilotée" interactivement pour en limiter les dégâts. 
Les ministres n'auront plus besoin de se déplacer, remplacés sur place par des robots pilotés à distance par leur "ministre de tutelle" qui aura ainsi le don d'ubiquité et pourra par exemple rencontrer simultanément les agriculteurs en colère et ses collègues européens. 
Moins de déplacements, pas de gardes du corps, plus de frais d'hôtel... économies garanties !

On pourrait multiplier les exemples d'innovations de ce ministère "high tech" et "éco-responsable"- promis à un avenir radieux - qui ne manquera pas de se développer, avec des secrétariats d'état aux Solutions Virtuelles et aux Robots Gouvernementaux.

(à suivre ?)


Sources : CR - Le Ringard Déchaîné
(01/04/2016)

mardi 15 mars 2016

Facebook, Twitter... j'y reviens !

Facebook, Twitter...  j'y reviens et je persiste (partiellement !)


En qualité de "Ringard éclairé",   j'ai souhaité approfondir ma connaissance de ces réseaux pour vérifier si je me trompais ou non (cf mes précédents articles...)


Twitter utilisé parcimonieusement  m'a paru assez intéressant et plus adapté que Facebook en ce qui concerne les échanges sur l'actualité et la circulation des pétitions. Le problème est que je m'y sens assez impuissant au regard du faible nombre de mes "abonnés".  L'exercice de Twitter oblige par ailleurs ses adeptes à une "gymnastique de l'expression" qui constitue un exercice intellectuel passionnant : arriver à dire en peu de mots ( 200 caractères maximum pour l'instant... ) ce que l'on souhaite transmettre aux autres. Eviter les mots inutiles, choisir dans le lexique le terme le plus approprié, c'est intéressant.  
Twitter est intéressant pour défendre des causes, diffuser des pétitions, polémiquer (quand c'est rédigé en bon français...) et à condition de ne pas y écrire sur tout et n'importe quoi.

____________________


Quant à Facebook, dont je m'étais désinscrit il y a quelque temps, plusieurs raisons m'ont poussé à le redécouvrir :

Certains organismes ne jurent que par ce réseau, et lorsque j'ai voulu faire connaître  (par exemple) mes superbes photos de la Clarée à l'Office du tourisme de cette merveilleuse vallée, on m'a fait comprendre que cela passait presque nécessairement par Facebook !

Par ailleurs, n'ayant pas (ou plus) de nouvelles de personnes qui nous étaient chères, malgré l'existence de l'email, du téléphone et (oui, ça existe encore !) de la lettre... le passage par facebook permettait de les "suivre" - un terme qui confine davantage au voyeurisme qu'à l'amitié. 

En effet, depuis quatre mois, une nouvelle réinscription à ce réseau (je suis têtu malgré mes fortes réticences !) m'a permis de tisser un petit réseau d'une quarantaine d'"amis", et d'échanger quelques "clins d’œil"  (car c'est bien comme cela que je perçois ces échanges tout de même très superficiels et parfois un peu trop voyeuristes) avec des amis de jeunesse ou des relations familiales.

Il n'en reste pas moins que ces échanges demandent du temps malgré leur superficialité, et que pendant ce temps, les relations hors réseau sont un peu oubliées... Par ailleurs, le temps de créer, de rédiger ou de composer des albums et des pages internet "réfléchis" réduit comme peau de chagrin.  

Trop d'informations tue l'information. 
Trop de "partages"  tue la création. 
Tout est question de quantité, quand celle-ci peut tuer la qualité !

Estimant avoir testé en quatre mois les belles possibilités de ce réseau qu'il convient de "consommer avec modération", je vais cette fois y maintenir mon compte, mais en revoyant cependant à la baisse ma participation et la fréquence de mes visites. 

Etant farouchement opposé à une utilisation massive et irréfléchie (c'est un pléonasme...) du Smartphone (que je ne possède pas et ne possèderai pas tant que je n'y serai pas obligé !) je ne vais pas perdre mon temps à rester connecté en permanence sur un réseau peut-être sympa, mais surtout très superficiel, et paradoxalement "égoïste". 



(à suivre ! ?)